10 septembre 2021
Environnement Jeunesse a rendu sa décision au terme d’un processus qui a duré un an. Cette bonne nouvelle est le résultat d’un travail qui a commencé il y a plus d’un an. La certification Cégep Vert n’est pas une finalité, bien au contraire! Elle signifie que nous sommes engagés dans un processus d’amélioration continue. Si vous n’avez pas encore perçu les changements, cela ne saurait tarder. Vous serez même mis à contribution, car chaque membre de notre communauté collégiale fait partie de la solution!
« Le développement durable, ce n’est pas une nouvelle discipline, c’est une façon de penser et d’agir. Nous devons comprendre les enjeux et les problèmes globaux et chacun doit être capable, à sa mesure, de faire les bons choix et de poser les actions qui contribuent réellement à la solution. On parle ici non seulement d’écoresponsabilité et d’empreinte environnementale, mais de l’adoption d’un mode de vie respectueux de notre santé et de notre bien-être individuel et collectif. »
– Éléonore Aubin, conseillère en développement durable au Cégep de Lévis
La formation d’une jeunesse écocitoyenne responsable s’insère résolument dans la mission de notre établissement d’enseignement.
Pour obtenir la certification, il fallait démontrer notre volonté à intégrer l’éducation relative à l’environnement dans notre cégep et encourager les membres de notre communauté collégiale à s’impliquer en environnement. C’est ce que nous avons fait.
L’approche est transversale, c’est-à-dire qu’elle touche tout le cégep : le bâtiment et les opérations, la pédagogie, la culture institutionnelle, etc. En plus des activités de sensibilisation et de formation, notre certification nous oblige à :
Depuis l’an dernier, nous avons accueilli au cégep près de 10 conférenciers. Ils sont venus nous parler d’habitudes de consommation, de gaspillage alimentaire, de santé, de mobilité durable, de bouleversements climatiques, etc. Un professeur du cégep, Daniel Forget, a lui aussi donné deux conférences intitulées Éducation relative au développement durable (EDD) et Cours intégrateur au Cégep de Lévis. Il a notamment expliqué comment il a réussi à rénover le cours La Terre et son environnement en y intégrant des notions de développement durable.
Lisez ou relisez notre article Ensemble pour un cégep plus vert.
Récemment, de concert avec notre partenaire, le Groupe Excelso, nous avons entrepris de renouveler le menu de la cafétéria et de promouvoir des habitudes de consommation saines et plus vertes. Diminution de la consommation de bœuf et plus d’options de repas végétariens, augmentation de l’approvisionnement local, compostage des aliments, réduction des emballages à usage unique, etc. : ces mesures nous permettront de réduire graduellement notre empreinte environnementale.
Apprenez en plus sur les changements à la cafétéria en lisant notre article Des assiettes plus saines et plus écologiques à la cafétéria du cégep.
Les membres de Cégep Vert du Québec peuvent profiter d’outils développés par Environnement Jeunesse pour promouvoir des changements durables.
Apprenez-en plus sur le programme de certification Cégep Vert et sur l’organisme Environnement jeunesse.
Nous participons au 6e concours de recyclage de piles organisé par Environnement Jeunesse. Nous pourrions gagner l’une des 18 bourses destinées à des projets en environnement.
Nous ferons une activité de sensibilisation sur les 3RV dans le cadre de la Semaine québécoise de réduction des déchets (SQRD). L’expression 3RV est une abréviation des mots réduction à la source, réemploi, recyclage et valorisation.
Réduire, c’est mieux consommer
Au Québec, 13 millions de tonnes de matières résiduelles sont produites chaque année, soit un camion de 25 tonnes à la minute. Parmi ces matières, 5,4 millions de tonnes se retrouvent dans les lieux d’enfouissement et à l’incinération!
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Réduire, c’est moins gaspiller
Saviez-vous que : 1/3 de la nourriture produite dans le monde est perdue ou jetée, ce qui représente environ 1,3 milliard de tonnes par an.
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Réduire, c’est composter
Presque la moitié (47 %) de nos déchets ménagers sont des matières organiques. Si nous compostons, nous réduisons de 47 % la quantité de matières enfouies, et cela a des répercussions directes sur la diminution de deux grands impacts environnementaux : la contamination des sols et l’émission de gaz à effet de serre. En mettant ses restes de table au compost, un ménage québécois réduit son empreinte carbone de 607 kilogrammes d’équivalent CO2 par an.
Valoriser, c’est aussi composter
Vos résidus organiques se transforment en fertilisant naturel qui sert d’engrais pour de nouvelles cultures. Par la biométhanisation, on peut même en tirer du gaz naturel, une source d’énergie renouvelable.
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