29 septembre 2021
Nous avons recueilli les commentaires des entraîneurs, Jean-Patrice Tavea et Edmond Foyé.
Jean-Patrice et Edmond collaborent étroitement afin que les joueurs développent un fort sentiment d’appartenance aux Faucons. Filles et garçons sont présents les uns pour les autres. Ils s’entraînent régulièrement ensemble et s’encouragent durant les parties.
Comme la saison a commencé très rapidement après le début de la session, l’équipe a eu peu de temps pour se préparer. Jean-Patrice se dit tout de même très satisfait des joueuses et particulièrement des recrues. « La chance qu’on a eue, c’est d’avoir des filles qui se sont mises rapidement au diapason du groupe. Elles s’entendent très bien. Elles se sont adaptées au rythme de l’équipe. Il y a une culture qui petit à petit se met en place, une manière d’être des Faucons, c’est-à-dire une belle combativité », explique-t-il. « Je trouve qu’elles se battent énormément. Elles ne lâchent pas », ajoute-t-il.
Les étudiantes-athlètes ont aussi envie de créer quelque chose de grand sur le territoire de Lévis. Elles restent sur la Rive-Sud pour continuer à pratiquer leur sport plutôt que de traverser les ponts pour jouer à Québec. C’est l’objectif, « un doux rêve », comme le dit Jean-Patrice, de garder les joueurs de soccer à Lévis.
Le programme de soccer féminin D2 a commencé à l’automne 2019. « C’était une belle première saison », précise Jean-Patrice, mais il y a eu la pandémie… Il rappelle que notre formation avait causé la surprise, prenant la cinquième position du classement de la saison régulière.
Edmond Foyé entraîne l’équipe masculine des Faucons et il est responsable du programme de soccer au cégep. Il est aussi à la tête du programme sports-études à l’école secondaire Pointe-Lévy, accompagnant les joueurs de soccer pendant leurs cinq années au secondaire.
L’été dernier, il a lancé un projet afin de permettre aux adeptes de soccer de la cinquième secondaire, futurs cégépiens, de jouer avec les plus vieux durant l’été. Plusieurs ont participé. « Ça nous a permis de gagner du temps dans les bases de travail pour être opérationnels au début de l’année », explique-t-il. Est-ce pour cette raison que les Faucons ont commencé la saison en force? Peut-être, mais ce n’est pas ce qui compte le plus pour Edmond. « Ce groupe que je suis en train de créer, ces gens qui aiment être ensemble, qui aiment vivre une aventure ensemble, c’est plus ça qui m’intéresse, ajoute-t-il. Dans quelques années, le cégep se rappellera peut-être des bannières [remportées], mais ces jeunes-là vont se rappeler de l’aventure qu’ils ont vécue. »
Pour Edmond, une bannière est la conséquence du « bien vivre ensemble ». Si les équipiers se sentent bien, s’ils progressent, leur engagement va grandir. Son approche semble pour le moment très bien fonctionner.
Photos : Martin Boisvert