7 mai 2021
Tous les ans, les étudiants en Architecture ont la chance de participer à un séjour culturel en Europe. L’entreprise-école d’architecture leur permet de financer leur voyage en réalisant des mandats pratiques en dehors des heures de cours. Leur séjour est prévu à l’hiver 2022 et aura lieu si les mesures sanitaires permettent d’y aller de manière sécuritaire.
Les étudiants ont analysé près de 1 600 bâtiments canadiens construits en 2020. Ils étaient épaulés par deux professeures du Département de technologie de l’architecture, France Verville et Marilalie Thériault. Le projet s’est avéré enrichissant et profitable pour les futurs voyageurs.
Pour Jade Bourbonnais qui est étudiante en première année, le projet, en plus de lui permettre de financer son voyage, était enrichissant et directement lié à ses études. Ses recherches lui ont donné une tonne d’idées pour ses futures maquettes. Elle a pris part au partenariat puisque c’est un rêve pour elle de découvrir l’architecture et la culture italienne. Elle planifie également allonger son séjour et poursuivre sa visite en compagnie de ses parents.
Dave Desmarais, étudiant en deuxième année, a adoré le partenariat, bien qu’exigeant. La semaine, il se concentrait sur ses études et la fin de semaine, il remplissait la banque de données. En faisant de la recherche pour le Québec et la Colombie-Britannique, il a constaté des différences dans la façon de construire et dans le financement des projets : « En Colombie-Britannique, les constructions de type gratte-ciel sont beaucoup plus fréquentes qu’au Québec. Aussi, leurs projets sont davantage financés par le gouvernement. La province fait face à une importante crise du logement et les décideurs souhaitent donner accès au logement abordable à un maximum de citoyens », raconte-t-il.
Anne-Marie Wood, elle aussi étudiante au programme, est arrivée au sein du groupe un peu plus tard. En cours de route, l’équipe a eu besoin de renforts et les professeures ont envoyé un deuxième appel pour recruter : « C’était le signe! Je devais y participer », lance-t-elle. C’est l’aspect social qui l’a motivée à y prendre part. Elle n’a pas regretté.