Olivier Côté a toujours su que son métier aurait un rapport avec les mathématiques, sa matière préférée au primaire et lorsqu’il fréquentait l’école secondaire Pointe-Lévy en sport-études, mais surtout à l’intérieur du DEC en Sciences de la nature qu’il a complété au Cégep de Lévis.
Les liens qu’il a tissés avec ses professeurs Patrick Bourget, Alexandre St-Onge et Jacques Carel ont d’ailleurs été déterminants dans son parcours universitaire. Les multiples défis qu’il a relevés et les lieux qu’il a beaucoup fréquentés, dont l’Espace mathématiques, l’ont très bien préparé pour les études universitaires.
Ses liens avec le cégep existent encore. Lui qui a évolué au sein de l’équipe de football pendant deux ans et demi fait aujourd’hui partie de l’équipe d’entraîneurs. « J’ai dû apprendre à gérer mon temps entre les études et le sport et j’aime encore aujourd’hui combiner les deux domaines au quotidien. »
Olivier désirait aller au-delà de la compréhension de formules compliquées ou encore de l’enseignement. Il voulait utiliser les mathématiques pour réfléchir et en appliquer les principes de manière très concrète. Des études universitaires en actuariat convenaient parfaitement à ses attentes.
Son baccalauréat en poche, il a décidé de poursuivre vers la maîtrise, simultanément à son travail chez Desjardins. « J’adore apprendre et j’ai beaucoup d’intérêt pour la recherche. »
L’actuariat est une science qui se spécialise dans l’analyse et le contrôle du risque et des effets du hasard lorsqu’il est question d’assurances et de régime de retraite. « Mon rôle est d’assurer la santé financière de la compagnie d’assurances pour laquelle je travaille », résume le diplômé de la cohorte 2017 du cégep. Comment? À l’aide de statistiques et de programmes informatiques, il réussit à faire des prédictions, mais beaucoup plus précises que celles que l’on pourrait voir dans une boule de cristal!
« Un actuaire doit être curieux, faire preuve de rigueur, avoir un bon esprit d’analyse et être capable de vulgariser les résultats obtenus », des compétences qu’il a développées lors de son passage au cégep. « Pour exercer ce métier, il faut également être intuitif et savoir établir de bonnes relations interpersonnelles. » Et aimer les maths, bien sûr!