31 août 2022
William Gagnon et Thomas Prévèreau n’avaient pas envisagé de devenir tuteurs au cégep. Doués en français, ils ont eu la possibilité de transformer leur quatrième cours de littérature en cours de tutorat en français écrit, afin de transmettre leurs connaissances à des étudiants et des étudiantes qui n’avaient pas la même facilité qu’eux.
William et Thomas ont deux profils complètement différents. L’un vient de terminer ses études collégiales en Sciences humaines, profil Développement humain et interactions, et s’impliquait dans le comité Univert. L’autre entame sa dernière année en Sciences de la nature et partage son temps entre les études et le football.
Ils désiraient toutefois vivre une expérience de relation d’aide. « Je souhaite faire carrière en psychologie clinique et je voulais savoir si ça me plaisait, si j’étais à l’aise dans ce genre de situation. Et ça a été concluant! », témoigne Thomas. Il a donc offert son aide à un troisième étudiant à la session d’hiver à titre de bénévole.
Il avoue s’être lui-même amélioré en français en aidant les étudiants : « On se rend compte qu’on n’est pas parfait, que parfois on n’a pas de réponse aux questions qui nous sont posées et qu’il faut aller chercher les réponses. »
William, quant à lui, n’avait pas vraiment d’attentes particulières en s’inscrivant au cours de tutorat : « Je veux m’inscrire en Sciences infirmières à l’université et ça m’a confirmé que j’aime être en contact avec les gens. Et en plus, je me suis amélioré en français! »
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il existe deux manières de devenir tuteur. Soit en suivant la voie empruntée par Thomas et William, soit en devenant tuteur si vous avez déjà suivi le cours Tutorat en français écrit (601-FTU-LL). Les personnes qui croient être en mesure de partager leurs connaissances avec d’autres de manière bénévole peuvent s’adresser à Sophie Beaumont en composant le 418 833-5110, poste 3657 ou en lui écrivant à sophie.beaumont@cegeplevis.ca.
Thomas et William soulignent qu’être tuteur, ça ne veut pas dire remplacer les professeurs : « Il n’y a pas de rapport d’autorité entre nous. Nous les aidons surtout à mieux comprendre ce qu’ils ont déjà appris. Nous leur donnons des trucs pour qu’ils soient capables d’appliquer leurs connaissances. »
Les qualités d’un bon tuteur? « Ne pas se mettre de la pression, vouloir bien faire et accepter de consacrer le temps nécessaire à la préparation et à l’aide elle-même. » Les rencontres hebdomadaires d’une heure et quinze minutes ont lieu pendant dix semaines.
Ce qui est le plus gratifiant dans le rôle de tuteur? « De voir la progression des personnes aidées. Elles se surprennent parfois elles-mêmes! », affirme Thomas, avec beaucoup de fierté dans le regard.
Vous pouvez devenir tuteur ou tutrice dans le cadre du cours de littérature intitulé Tutorat en français écrit (601-FTU-LL). Si vous avez obtenu une moyenne de 85 % et plus dans vos deux premiers cours de littérature, vous avez la possibilité de remplacer votre 4e cours, Littérature et communication (601-FPR-LL), par Tutorat en français écrit (601-FTU-LL). Il est possible de suivre ce cours avant, en même temps ou après le 3e cours intitulé Littérature québécoise (601-103-MQ), à la session d’automne. En choisissant de suivre le cours de tutorat avant, vous vous donnez la chance d’être mieux préparé pour l’épreuve uniforme de français.
Une fois votre cours de tutorat réussi, vous pourrez, si vous le désirez, faire partie de l’équipe des tuteurs et tutrices à titre bénévole.