Si le cheminement des deux diplômées en Techniques de travail social diffère grandement, leur mission demeure la même : venir en aide aux personnes vulnérables. Maude œuvre auprès des jeunes de 18 à 30 ans depuis un an en milieu communautaire, tandis que Josée visite les personnes en perte d’autonomie et est à l’emploi dans un CLSC de la région depuis plus de 20 ans.
En s’engageant sur la voie du travail social, Maude et Josée avaient plusieurs options. Les problématiques, les clientèles ainsi que les milieux de travail sont nombreux et diversifiés. La formation offerte dans le programme Techniques de travail social permet aux étudiantes et aux étudiants d’exploiter leurs aptitudes naturelles et d’en développer de nouvelles. Les exercices pratiques, comme les simulations d’entrevue et d’intervention en relation d’aide, de même que les stages ont été des éléments déterminants pour toutes deux.
« Ma formation au Cégep de Lévis m’a permis de mieux me connaître. Il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs et il faut être très travaillant, ne jamais abandonner. »
Maude Dorval
En raison de leur choix de carrière, Maude et Josée sont quotidiennement en relation avec des personnes plus à risque d’avoir des idées suicidaires étant donné leur situation de vulnérabilité. Elles sont en quelque sorte des agentes de premières lignes et agissent souvent à titre préventif.
L’aventure de Maude a commencé au sein de l’organisme Portage, un centre de réadaptation en toxicomanie. Une expérience très formatrice qui lui a permis d’acquérir beaucoup de confiance et qui l’a propulsée dans une direction qui convenait mieux à ses attentes, soit de travailler avec les jeunes.
Josée a quant à elle intégré l’équipe du CLSC de Bellechasse dès sa remise de diplôme en 2001. En 2016, elle a complété son baccalauréat en service social et se spécialise en gériatrie et au soutien à domicile. Elle côtoie donc des personnes en perte d’autonomie liée au vieillissement. Tous les matins, elle prend la route et visite une vingtaine de personnes chez elles, à la demande des centres hospitaliers de Lévis et de Montmagny.
Troubles cognitifs ou de mobilité, proches aidants épuisés, elle évalue leur situation et se concentre sur leurs besoins les plus urgents : aide au repas et à l’hygiène corporelle, mais aussi aide psychosociale. La détresse est parfois grande. « Les dossiers sont de plus en plus complexes : la dynamique familiale, les problèmes de consommation, l’isolement et les violences. Nous faisons face à des situations de crise de plus en plus fréquemment et il faut souvent agir rapidement. »
La flamme. Voilà ce qu’il faut tout d’abord avoir pour travailler dans le domaine du travail social, selon Josée. Et être sensible à la condition des autres, vouloir se dévouer pour améliorer leur sort et faire preuve d’une grande empathie pour se mettre au diapason des autres. « C’est le plus beau métier du monde quand tu le fais avec ton cœur. »