2 mars 2022
Cinq professeurs du Département de sciences humaines se sont rapidement mobilisés pour vulgariser le conflit entre la Russie et l’Ukraine, chacun sous l’angle de sa discipline. Ils ont prononcé une conférence d’une cinquantaine de minutes devant de nombreux étudiants et membres du personnel.
Geneviève Duchesne, professeure de géographie, a exploré le concept de l’irrédentisme, en présentant le souhait et les objectifs de la Russie de récupérer les populations ukrainiennes dont l’identité linguistique, historique ou ethnique est russe.
Mario Lussier, professeur d’histoire, a pour sa part expliqué les racines historiques ayant mené au conflit.
Annie Demers-Caron, professeure d’anthropologie, a expliqué le mouvement de la population pour fuir la guerre, de l’Ukraine vers les différents pays frontaliers, dont l’Estonie, la Lituanie, la Hongrie et la Pologne.
Blaise Giguère-de Carufel, professeur de science politique, avait préparé un segment sur la démilitarisation de l’Ukraine et sa souveraineté d’État ainsi que sur la place des institutions internationales dans le conflit.
Jean Théroux, professeur d’économie, a conclu la conférence en parlant des impacts économiques de la guerre, la Russie et l’Ukraine étant d’importants producteurs de ressources naturelles.
En fin de conférence, les professeurs ont répondu aux questions des participants, qui ont beaucoup appris.
Tous les membres de la communauté collégiale ont été invités à participer au campement pour la paix qui se déroulera le mardi 8 mars prochain, entre 12 h et 13 h.
L’enregistrement vidéo de cette conférence est disponible pour les étudiants et membres du personnel sur la plateforme Stream (visitez Omnivox pour obtenir le lien).
J’ai vraiment apprécié l’initiative des professeurs de Sciences humaines. Présentement, je trouve que c’est très difficile de suivre le conflit, car tout bouge très vite et qu’il se déroule à l’international. Les interventions m’ont permis de comprendre différents volets de cette guerre.
– Jade Dion, étudiante en Sciences humaines, profil Développement humain et interactions
En passant par le mail, j’ai entendu parler de l’Ukraine et de la Russie, j’ai décidé de m’arrêter et d’assister à la conférence, car je m’informe beaucoup à ce sujet depuis les derniers jours. Les conflits humains et internationaux m’intéressent grandement. Pour moi, c’est important de rester au fait de ce qui se passe ailleurs, car les impacts peuvent se faire ressentir jusqu’ici. J’ai aimé que cinq professeurs proposent des visions différentes, c’était très éclairant. Ils ont simplifié les choses.
– Charles Laflamme, étudiant en Techniques de gestion de commerce
S’informer et comprendre, quoi de mieux pour limiter l’étendue de la mésinformation. Merci à mes collègues-professeurs qui ont pris ce temps de qualité pour nous informer sur les différents aspects de cette guerre. Mieux en saisir l’historique, les enjeux géographiques, politiques et économiques, ainsi que les ravages qu’elle causera aux millions de personnes qui devront fuir, me permettra de porter un regard plus éclairé sur l’ampleur de cette guerre insensée. De voir un si grand nombre d’étudiants présents à cette conférence m’a donné un peu d’espoir en un avenir meilleur qui passe, sans le moindre doute, par l’éducation. Merci à la gang de Sciences humaines.
– Mélanie Guay, coordonnatrice par intérim, bureau international et carrefour de l’information
Je salue l’initiative des professeurs de Sciences humaines d’avoir proposé une activité s’adressant à toute la communauté du cégep. Pour ma part, je me suis sentie privilégiée de pouvoir bénéficier de cet éclairage sur cet enjeu préoccupant. Un événement rassembleur qui semble ouvrir sur une mobilisation étudiante dans la prochaine semaine, ça promet!
– Paule Beaudoin, conseillère pédagogique numérique
Tous les volets étaient intéressants, mais j’ai particulièrement aimé le segment économique. J’ai pu comprendre les impacts concrets des sanctions économiques des pays envers la Russie.
– Thomas Prévèreau, étudiant en Sciences humaines, profil Développement humain et interactions
J’ai aimé que la rencontre soit informative et non alarmante. Différentes facettes de la situation ont été abordées de manière rationnelle, c’est grandement apprécié.
– Maëlle Desrochers, étudiante en Sciences humaines, profil Développement humain et interactions
La rencontre était dynamique et la présentation PowerPoint permettait de garder le fil. J’ai trouvé le concept très intéressant, tellement qu’il pourrait être répété pour présenter d’autres sujets d’actualité.
– Émilie Carbonneau, étudiante en Sciences humaines, profil Développement humain et interactions
J’ai aimé en apprendre sur la dénazification, un concept qu’on entend dans les médias, mais qui n’est pas expliqué. J’ai beaucoup appris sur l’origine du conflit entre la Russie et l’Ukraine.
– Rosye Laverdière, étudiante en Sciences de la nature, profil Santé