30 octobre 2020
Les étudiants qui choisissent cette formule allongeront d’une année la durée de leur programme technique, la troisième année de leur formation s’échelonnant sur deux ans. Ainsi, pendant leurs deux dernières années au cégep, ils consacreront la moitié de leur temps à leurs études et l’autre à un travail rémunéré dans le domaine de la mécanique industrielle.
Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les entreprises de la région Chaudière-Appalaches, qui composent avec une pénurie de main-d’œuvre spécialisée dans le domaine de la mécanique industrielle. Certaines ont d’ailleurs déjà manifesté leur intention d’accueillir nos étudiants. « Ce sera simple et avantageux pour les étudiants et aussi pour les employeurs. Ces derniers auront accès à une main-d’œuvre qualifiée, qu’ils contribueront aussi à former », explique Carl Lavoie, enseignant du Cégep de Lévis, qui a fait les démarches pour introduire la coexistence travail-études au programme de Technologie de maintenance industrielle.
La même formule a été mise en place au Cégep de Sherbrooke il y a plusieurs années et elle a fait ses preuves. Cette option s’ajoute à l’alternance travail-études, qui permet aux étudiants de faire des stages rémunérés pendant la période estivale. Dorénavant, avec la coexistence travail-études, les étudiants en fin de parcours, qui sont en stage durant l’été, pourront continuer à travailler à temps partiel pendant leurs études.
La coexistence travail-études et l’alternance travail-études peuvent aider les jeunes qui aiment les apprentissages concrets à garder la motivation et à persévérer jusqu’à l’obtention de leur diplôme.