31 janvier 2021
En cette Semaine de prévention du suicide, nous vous présentons quelque 20 membres du personnel du cégep, des gens qui ont à cœur le bien-être des étudiants et de leurs collègues de travail. Ils ont suivi la formation élaborée par l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) : « Agir en sentinelle pour la prévention du suicide ».
Ces sentinelles sont bien outillés pour reconnaître les signes précurseurs et les comportements suicidaires. Elles savent écouter, et surtout, elles savent quoi faire pour diriger employés et étudiants en détresse vers les bonnes ressources d’aide.
Nous leur disons merci pour leur engagement.
La vie est tellement importante et précieuse. C’est pour cette raison que notre équipe d’agents de sécurité est formée sentinelle pour la prévention du suicide pour être capable de venir en aide à nos étudiants et même aux employés travaillant dans nos bâtiments, en cas de besoin. Nous serons à votre écoute et cela, sans jugement de notre part, et à tout moment où vous vous sentirez dans le besoin. Travaillant dans un endroit public, être sentinelle pour la prévention du suicide nous permet d’effectuer de meilleures interventions auprès des gens et de les diriger aux bons endroits pour permettre aux personnes vulnérables de s’en sortir sans commettre l’irréparable.
Les agents de sécurité
1re rangée : Annie et Alain
2e rangée : Carol et Yves
« La décision de devenir sentinelle constitue une façon de m’impliquer dans la communauté. Comme j’enseigne la sociologie, je connais le phénomène du suicide, mais je devais réfléchir à la manière d’agir concrètement. J’aime apprendre, rencontrer de nouvelles personnes, avoir différentes perspectives et qui sait, peut-être que je pourrais faire une différence un jour, aussi modeste soit-elle. »
Patrick Ducharme
« Être sentinelle est pour moi un devoir, une évidence. Comme un instinct. Accueillir. Observer. Analyser. Anticiper. Aider. Agir. Veiller. Des mots, des fonctions qui me correspondent. Veiller, surtout. Veiller sur. Veiller à. Bien veiller. Il y a de la bienveillance dans ce rôle-là. »
Nicolas Dagorn
« Parce que tous peuvent aider dans la prévention du suicide et qu’en étant une sentinelle, je peux faire partie de la solution. »
Alexandra Gauvin
« Si j’ai voulu être sentinelle, c’est tout simplement parce que la vie est précieuse, peu importe d’où l’on vient, qui l’on est et ce que l’on a vécu. Je n’ai pas envie de me coucher le soir en me disant que j’aurais dû faire plus pour quelqu’un. Maintenant, je sais que j’ai les outils pour détecter et référer une personne vulnérable. »
Audrey Maheux
« Étant donné mon rôle d’agent de service social au cégep, il est tout naturel pour moi d’être à l’affût des personnes pouvant être touchées de près ou de loin par la problématique du suicide. Pour moi, l’important est de prendre soin de toute notre communauté collégiale, et ce, en faisant preuve de valeurs humaines et sociales. »
Denis Côté
« Je suis devenu sentinelle pour essayer d’aider les autres à ne pas se perdre comme j’ai perdu certains proches (oui, au pluriel). »
David Leblanc
« Je suis devenue sentinelle pour être à l’écoute, donner une lueur d’espoir, rendre à nouveau le sourire aux gens, faire la différence dans la vie de quelqu’un. »
Chantal Dubuc