Rien n’arrête Alizée Potvin, pas même la maladie. Atteinte d’une maladie neuromusculaire incurable qui lui complique parfois les choses, elle voit la vie comme une aventure et les projets se succèdent sans jamais entamer son enthousiasme et son dynamisme. Pour lui permettre de s’épanouir davantage, elle a choisi « le seul programme qui l’intéresse vraiment parmi tous ceux offerts au Québec », soit Arts, lettres et communication, option Littérature, théâtre et création.
La finissante de l’École internationale du Phare située à Sherbrooke devra par le fait même quitter le domicile familial et apprendre à se débrouiller seule malgré son handicap, en plus de vaincre sa timidité naturelle. Mais la confiance règne et Alizée est certaine de pouvoir y arriver.
Alizée est une personne très occupée. Tellement, qu’elle a choisi de faire sa cinquième secondaire sur deux ans afin de pouvoir avoir du temps à consacrer à ses autres activités scolaires et parascolaires. Elle adore s’impliquer dans toute sorte d’activités et ainsi prouver aux autres que quand on veut, on peut!
Comme élève, elle a fait partie du conseil étudiant de son école et du comité du bal de finissants, elle a écrit dans le journal étudiant, elle a participé au concours littéraire Sors de ta bulle!, elle a organisé une collecte de dons et elle a participé à une semaine de sensibilisation aux personnes à mobilité réduite et aux handicaps ainsi qu’à la journée portes ouvertes de son école à deux reprises.
Le projet qui l’a rendue le plus fière est sans doute la vente de limonade qu’elle a organisée en compagnie de trois amies, alors qu’elle n’était qu’en sixième année. L’objectif était de récolter des fonds pour une famille nouvellement arrivée au Québec et qui était dans le besoin. Les 400 $ amassés en un seul après-midi ont permis aux parents d’acheter des fournitures scolaires pour leurs quatre enfants. Un geste de solidarité qui a touché beaucoup de gens dans son quartier et qui lui a valu les félicitations du député de l’époque.
Sinon, Alizée a participé à deux reprises au conseil municipal jeunesse de Sherbrooke et a été de la première cohorte du projet Initiative Jeunesse.
« En équipe, nous devions créer un projet Par et pour les jeunes en deux mois seulement. Nous avons organisé une rencontre interculturelle entre les étudiants du cégep et de l’université afin de favoriser la création de liens, la découverte des ressources offertes et d’accroître leur sentiment d’appartenance à la ville de Sherbrooke. »